Finalement, pas de WE pour moi ! :(
Je passe la matinée doucement à écrire quelque cartes postales (oui oui, ça vient !) et à papoter avec un australienne de 70ans, Barbara, ma colloc !
A 12h, je vais au Café pour mon essai. J’y reste 1h30, on me montre tout limite on me prend un peu pour une fille qui n’a jamais bossé (non mais !) mais ça se passe très bien. Brandon, le manager (faut suivre un peu !) me demande de revenir demain dimanche à 12h car il y a plus de clients. Il me file un billet de 20 dollars, cool ! Demain était mon day off et on devait aller faire du canoe, snif ! Mais je ne vais pas refuser une entrée d’argent !
Quand je pars, je tombe sur Koji en route pour un petit magasin de poterie. La vendeuse l’a « invitée » à revenir cet aprèm pour lui donner un petit cours de poterie. Ok, je vais avec lui ! C’est une toute petite boutique, à peine rentré on s’y sent bien ! Je ne fais pas de poterie car je porte mon seul et unique T-shirt noir (obligatoire pour le Café) mais elle me dit de revenir quand je veux. Elle est vraiment adorable.
Je passe la matinée doucement à écrire quelque cartes postales (oui oui, ça vient !) et à papoter avec un australienne de 70ans, Barbara, ma colloc !
A 12h, je vais au Café pour mon essai. J’y reste 1h30, on me montre tout limite on me prend un peu pour une fille qui n’a jamais bossé (non mais !) mais ça se passe très bien. Brandon, le manager (faut suivre un peu !) me demande de revenir demain dimanche à 12h car il y a plus de clients. Il me file un billet de 20 dollars, cool ! Demain était mon day off et on devait aller faire du canoe, snif ! Mais je ne vais pas refuser une entrée d’argent !
Quand je pars, je tombe sur Koji en route pour un petit magasin de poterie. La vendeuse l’a « invitée » à revenir cet aprèm pour lui donner un petit cours de poterie. Ok, je vais avec lui ! C’est une toute petite boutique, à peine rentré on s’y sent bien ! Je ne fais pas de poterie car je porte mon seul et unique T-shirt noir (obligatoire pour le Café) mais elle me dit de revenir quand je veux. Elle est vraiment adorable.
Je suis entourée de personnes qui ont choisi un style de vie que je ne connais pas et je me mets à penser comme Ridan qui dit ce qui suit :
« J’en ai raz le bol de tout ce béton, j’ai la folie des grands espaces
Mais qu’est ce qu’il se passe dans nos p’tites têtes
On s’entasse tous comme des sardines
Dans les grosses boites que l’on conserve
Le p’tit poisson doit suivre sa ligne
Et puis merde, j’ai décidé de vivre au loin sur la colline
Vivre seul dans une maison avec la vue sur ma raison
J’préfère vivre pauvre avec mon âme
Que vivre riche avec la leurs
Et si le blé m’file du bonheur
J’me ferais p’t être agriculteur » etc etc etc
Enfin quand on voit les habitants de Denham qui vivent avec le peu de choses qu’il y a ici, dans un cadre magnifique, ils ont l’air heureux, relax et généralement le cœur sur la main, content de discuter avec les touristes, toujours prêt à rendre service… Leur philosophie est d’arrêter de dire « I should » pour dire « I did » (je devrais, j’ai fais)… Encore de quoi réfléchir quoi !
Bref, retour à la maison. Oui ça y est, je suis chez moi, du moins c’est tout comme ! En chemin, je m’arrête à la boulangerie pour chercher mes sous. 71 dollars pour 5h, c’est plus que ce à quoi je m’attendais. Sachant que l’auberge coûte 120 dollars la semaine, 10h de travail est largement suffisant pour la payer. Donc je suis satisfaite ! Vu que Marcel va rester ici aussi quelque temps, on fait les courses ensemble pour diminuer les frais et puis je cuisine donc ça coûte moins cher !
En fin d’aprèm, on nous envoie Marcel et Moi à Monkey Mia pour dépanner un groupe de musique qui est tombé en panne. Fallait les y emmener. Ca nous a fait faire une petite virée ! On y est d’ailleurs retourné le soir avec John (le proprio de l’auberge) pour les voir jouer. On devait être un 12n entassé dans son van ! Je passe la soirée sur la plage, vous verriez ce ciel étoilé, c’est hallucinant, jamais vu autant d’étoiles de ma vie ! Et les étoiles filantes… énormes ! Sur le chemin du retour, John s’arrête au milieu de nulle part et voilà comment on se retrouve dans un hot spring avec pour seule vue et lumière les étoiles et pour seul bruit nos voix ! Un moment fort de cette aventure !
Je me plais vraiment ici, je travaille et j’ai plein de temps pour moi. John est toujours prêt à trimballer ses petits backpackers à droite à gauche et prend beaucoup soin de nos espaces de vie. Il s’investie tellement qu’on ne ressent pas l’effet « usine » des autres auberges qui est pourtant bien là ! Tous les soirs je me fais des nouveaux amis que j’appelle « temporaires » car ils repartent pour la plupart le lendemain.
Alors avec Marcel, on s’invente des amis ! Voici Alfonso, mais même lui fini par disparaître ! Il avait pourtant une bonne bouille !
« J’en ai raz le bol de tout ce béton, j’ai la folie des grands espaces
Mais qu’est ce qu’il se passe dans nos p’tites têtes
On s’entasse tous comme des sardines
Dans les grosses boites que l’on conserve
Le p’tit poisson doit suivre sa ligne
Et puis merde, j’ai décidé de vivre au loin sur la colline
Vivre seul dans une maison avec la vue sur ma raison
J’préfère vivre pauvre avec mon âme
Que vivre riche avec la leurs
Et si le blé m’file du bonheur
J’me ferais p’t être agriculteur » etc etc etc
Enfin quand on voit les habitants de Denham qui vivent avec le peu de choses qu’il y a ici, dans un cadre magnifique, ils ont l’air heureux, relax et généralement le cœur sur la main, content de discuter avec les touristes, toujours prêt à rendre service… Leur philosophie est d’arrêter de dire « I should » pour dire « I did » (je devrais, j’ai fais)… Encore de quoi réfléchir quoi !
Bref, retour à la maison. Oui ça y est, je suis chez moi, du moins c’est tout comme ! En chemin, je m’arrête à la boulangerie pour chercher mes sous. 71 dollars pour 5h, c’est plus que ce à quoi je m’attendais. Sachant que l’auberge coûte 120 dollars la semaine, 10h de travail est largement suffisant pour la payer. Donc je suis satisfaite ! Vu que Marcel va rester ici aussi quelque temps, on fait les courses ensemble pour diminuer les frais et puis je cuisine donc ça coûte moins cher !
En fin d’aprèm, on nous envoie Marcel et Moi à Monkey Mia pour dépanner un groupe de musique qui est tombé en panne. Fallait les y emmener. Ca nous a fait faire une petite virée ! On y est d’ailleurs retourné le soir avec John (le proprio de l’auberge) pour les voir jouer. On devait être un 12n entassé dans son van ! Je passe la soirée sur la plage, vous verriez ce ciel étoilé, c’est hallucinant, jamais vu autant d’étoiles de ma vie ! Et les étoiles filantes… énormes ! Sur le chemin du retour, John s’arrête au milieu de nulle part et voilà comment on se retrouve dans un hot spring avec pour seule vue et lumière les étoiles et pour seul bruit nos voix ! Un moment fort de cette aventure !
Je me plais vraiment ici, je travaille et j’ai plein de temps pour moi. John est toujours prêt à trimballer ses petits backpackers à droite à gauche et prend beaucoup soin de nos espaces de vie. Il s’investie tellement qu’on ne ressent pas l’effet « usine » des autres auberges qui est pourtant bien là ! Tous les soirs je me fais des nouveaux amis que j’appelle « temporaires » car ils repartent pour la plupart le lendemain.
Alors avec Marcel, on s’invente des amis ! Voici Alfonso, mais même lui fini par disparaître ! Il avait pourtant une bonne bouille !
Enfin…… je suis bien et c’est tant mieux !
Marcel et moi
2 commentaires:
Je suis contente de voir que tu t'amuses bien ! ;-) et que tu restes toi moi-même, même à l'autre bout du monde ! :-D
Encore un post qui me fait rêveeeeeeeeeeer!
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