Le clown c’est moi. Je fais rire, je ne sais pas pourquoi mais je fais rire tout le temps. Depuis que je suis à Denham je suis le clown attitré de l’auberge. Toujours en train de raconter des conneries, faire des mimiques, toujours le mot ou le commentaire qui fait rire, ça fait plaisir. Ca me donne confiance, oui car ici, j’ai confiance en moi, comme quoi tout peut arriver !! Je suis de bonne humeur du matin au soir. Hier Marcel m’a dit quelque chose qui m’a vraiment fait chaud au cœur, quelque chose comme « tu devrais travailler avec des personnes dépressives, en 2h, elles seraient guéries. » Hier il n’avait pas le moral, aujourd’hui c’est moi.
Longue journée de boulot, 7h debout sans pause, mais ça allait nickel. Retour à l’auberge à 17h et boom, ça m’est tombé dessus. Gros coup de cafard. Envie de rien, soirée au pub ? non, Hotspring ? non, pas envie de rire, pas envie d’être sociable, juste envie de rien, c’est horrible, je déteste cette sensation.
Le clown est triste… et ne sais pas pourquoi.
Est-ce parce que j’ai pas un rond ? J’ai 10 dollars dans mon portefeuille. Ca fait chier mais je vais être payé 300 dollars samedi donc je ne devrais pas m’inquiéter.
Est-ce parce que je suis un peu coupé du monde ici donc je ne peux pas avoir de vos nouvelles ? Je dois appeler Fofo depuis 2 semaines, même pas d’argent pour acheter une carte téléphonique. Nico fait de la déprime et je suis même pas là pour lui remonter le moral.
Est-ce parce que je commence à m’attacher à certaines personnes ici ? Ca me fait peur oui, mais faut savoir profiter du moment présent. C’est pas en mettant des distances ou en formant un bouclier que je vais en profiter !
Est-ce que trop de bonheur tue le bonheur ?
Ou est ce simplement un gros coup de fatigue mêlé à de la mélancolie et une centaine de remise en question à l’heure ?
Quoi qu’il en soit, le clown est désespérément vide ce soir. J’ai besoin d’un gros câlin, d’un gros éclat de rire, mais je me suis volontairement mise à l’écart…
Qui est censé remonter le moral du clown quand il est au plus bas ?
Longue journée de boulot, 7h debout sans pause, mais ça allait nickel. Retour à l’auberge à 17h et boom, ça m’est tombé dessus. Gros coup de cafard. Envie de rien, soirée au pub ? non, Hotspring ? non, pas envie de rire, pas envie d’être sociable, juste envie de rien, c’est horrible, je déteste cette sensation.
Le clown est triste… et ne sais pas pourquoi.
Est-ce parce que j’ai pas un rond ? J’ai 10 dollars dans mon portefeuille. Ca fait chier mais je vais être payé 300 dollars samedi donc je ne devrais pas m’inquiéter.
Est-ce parce que je suis un peu coupé du monde ici donc je ne peux pas avoir de vos nouvelles ? Je dois appeler Fofo depuis 2 semaines, même pas d’argent pour acheter une carte téléphonique. Nico fait de la déprime et je suis même pas là pour lui remonter le moral.
Est-ce parce que je commence à m’attacher à certaines personnes ici ? Ca me fait peur oui, mais faut savoir profiter du moment présent. C’est pas en mettant des distances ou en formant un bouclier que je vais en profiter !
Est-ce que trop de bonheur tue le bonheur ?
Ou est ce simplement un gros coup de fatigue mêlé à de la mélancolie et une centaine de remise en question à l’heure ?
Quoi qu’il en soit, le clown est désespérément vide ce soir. J’ai besoin d’un gros câlin, d’un gros éclat de rire, mais je me suis volontairement mise à l’écart…
Qui est censé remonter le moral du clown quand il est au plus bas ?
1 commentaire:
Sache, ma chère Delphine, que nous ne t'avons pas oublié dans ton Australie lointaine et que nous suivons tes péripéties avec grand intérêt.
Je comprends que tu puisses de temps en temps avoir un coup de blues mais je sais que ta gaîté naturelle et la présence d'amis sympathiques autour de toi reprennent vite le dessus.
Alors tiens bien la barre et "haut les coeurs" !
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