Voilà, c’est le jour J… Le joue J ? Mais qu’est ce que c’est que ça encore ? Petit retour en arrière : samedi dernier, à Mission Beach, on a vu plein de parachutistes atterrirent sur la plage. Avec Barbie, on se regarde, petit signe de la tête, aller, chiche ? Après 2h d’hésitation de hauteur, d’options, stress, rigolade, excitation, on réserve. C’est fait, samedi prochain on « jump the beach » à
1 semaine d’attente, tous les soirs avant de s’endormir, j’y pense et on en parle. On éteint les lumières et on se voit sauter d’un avion à
Et voilà, aujourd’hui c’est le grand jour. Coup de fil à 12h30 pour nous dire qu’on viendra nous chercher à 14h au lieu de 13h. 1h d’attente de plus ! Le stress monte, Barbie ne rigole plus du tout, d’ailleurs je suis même plus relax qu’elle. Mais oui, on rigole beaucoup en fait, un rire nerveux évidement. Je me sens comme avant un exam, l’attente dans le couloir, ou comme avant une compète de gym. On écrit un pseudo testament, une crise de rire incontrôlable, mon argent australien ira à Barbie s’il m’arrive quelque chose, et elle me donne toutes ses affaires roses et ses faux cils (4 paires)!! Trop cool merci !! Arrivées à l’aéroport c’est l’heure de remplir tous ces formulaires de décharges en cas d’accident, de lire que le SKYDIVING IS DANGEROUS, de choisir des personnes à contacter et tout et tout, la pression monte ! Je mets
Bref voilà, à l’heure où j’écris ces lignes, on est en mode attente. Apparemment on ne sautera pas avant fin d’aprèm, ce qui est génial il parait car on verra le coucher de soleil, mais d’un autre côté, ça laisse beaucoup trop de temps d’attente !
Donc on attend, il est 15h40, je suis plutôt relax et je réfléchis à ce qu’il m’arrive, mon aventure en OZ, les personnes que j’ai rencontré, les boulots que j’ai eu, et les folies que je fais, et celle que je suis sur le point de faire. L’aurais-je fais en France ? ou est ce que c’est l’esprit OZ qui me donne le courage de faire un truc pareil ? Je veux dire, on est en train de parler de se balancer dans le vide d’un avion à 14000feet quand même. Pourquoi je fais ça ? Est-ce que j’ai quelque chose à me prouver ? Ca n’a jamais été un grand rêve, même si j’y ai pensé plusieurs fois. Oh, je dois y aller, aller on souffle…
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